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Aude Extrémo maîtrise toutes les facettes de Carmen, qu’elle joue avec une énergie suicidaire, désinvolte, aguicheuse, brutale, dédaigneuse, sensuelle. À l’évidence, cette « zingara » ne se laissera jamais apprivoiser. La voix embrasse les couleurs du rôle, avec des graves amples et chaleureux, des accents de raucité, pour traduire l’animalité de Carmen, et des aigus aériens, pour mieux rappeler son infinie liberté.

- Jean-Marc Proust - Opéra Magazine, Janvier 2021

(...) Elle campe une femme distinguée, fière et libre. Et l’intelligence de l’interprète autant que l’intégrité de la cantatrice font que l’on est conquis derechef. Au-delà de la beauté intrinsèque du timbre, de ses graves aussi opulents que ses aigus conquérants, de son phrasé et de son élocution impeccable, elle impressionne en incarnant le personnage de Mérimée avec un tel naturel, une telle résolution et une telle sensibilité à fleur de peau, qu’on ne peut que l’aimer, s’imposant ainsi comme l’une des meilleures Carmen du moment.

- Emmanuel Andrieu- Opera Online, Novembre 2020

Aude Extrémo est simple à qualifier : c’est LA voix de Carmen. En un article tout est dit ! 

- André Peyrègne- Forum Opera, Novembre 2020

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Photo: Cassiana Sarrazin

Reste Aude Extrémo, qui faisait ses débuts scéniques dans le rôle. Eh bien la voilà, cette Carmen que l’on attend tous: affranchie de l’image de vulgaire catin trop longtemps proposée, elle danse avec distinction, et fascine par son port distingué, sa tenue. Le tempérament de lionne est là, le caractère infantile et primesautier à l’occasion aussi, mais tempéré par la souffrance de la femme violentée, qui, troublée par les accès de violence de son amant, semble hésiter et finalement choisit son destin. Sa voix est bien sûr pour beaucoup dans la séduction qui émane d’elle, l’aigu d’un métal éclatant et maîtrisé est un objet de fascination, comme le grave opulent et noir dont elle n’abuse jamais, dosant ses effets, dans une habanera ensorcelante, une séguedille contenue jusqu’à l’explosion, un Air des cartes envoûtant. La maturité de la chanteuse rejoint l’art de la comédienne, et nous permet de ne plus rêver à la bohémienne idéale: elle est devant nous.

- Philippe Manoli- Concerto.net, Novembre 2020

"Voici enfin la « carmencita », furie sauvage, créature bondissante, à peine extirpée (par José) d’un bain de sang, dans cette manufacture des cigarières à Séville… où les coups de poignards tranchent la peau, où la volupté des corps féminins dénudés est une provocation, une abomination à faire se signer les puritains. L’opéra de Bizet est une peinture érotique franche : et son héroïne revendique cette liberté séditieuse. A la fois dévoreuse et menthe religieuse, Aude Extrémo incarne une sirène mémorable ; elle déverse à plein gosier le métal onctueux et quasi caverneux de son ample mezzo : on aura rarement écouter Carmen plus abyssale plus dominatrice, plus fatale… C’est une arme de séduction massive. Quand elle chante, tout s’efface dans ce relief vocal, cette soie au souffle infini, à la fois sensuel et monstrueux."

- Alexandre Pham - Classic News, Juin 2019

Emmanuel Andrieu, Opera-online: 

 

"Dans le rôle-titre, Aude Extrémo confirme sa place de plus exaltante mezzo française de sa génération (aux cotés de Clémentine Margaine) grâce à sa voix racée, d’une ampleur peu commune, rattachée à un timbre mordant et attachant. Par ailleurs, sa présence scénique, toute de détermination, glorifie une Carmen qui - assumant la conséquences de ses actes, sans hésitation et sans nostalgie - ose vivre et aimer au grand jour."

- Emmanuel Andrieu - Opera-online, Juin 2019

"Que de promesses aussi dans le mezzo-soprano orgueilleux d’Aude Extrémo. Fricka reste un emploi secondaire mais la scène de ménage, si souvent considérée comme un tunnel par bon nombre de commentateurs devient homérique lorsqu’elle est ainsi empoignée par une voix d’une telle étoffe et un tempérament d’une telle présence." 

- Christophe Rizoud - Forum opera, Mai 2019

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La Muse/ Nicklausse/ la Voix de la tombe, Opéra national de Bordeaux, Éric Bouloumié

"Pour sa seconde excursion en terres wagnériennes (après Vénus dans la version parisienne de Tannhäuser à Monte Carlo), Aude Extrémo remporte un grand succès en Fricka. La voix est pleine, sonore, habilement projetée jusque dans les notes les plus aiguës du rôle et le personnage, habilement caractérisé, échappe aux interprétations caricaturales qui réduisent parfois Fricka à une simple épouse jalouse et hystérique."

- Stéphane Lelièvre - Olyrix, Mai 2019

"Gare aux colères de Fricka, puisqu'Aude Extrémo brûle les planches, épouse outragée drapée dans les divines splendeurs de son opulent mezzo !"

- Emmanuel Dupuis - Diapason, Mai 2019 

Sa voix est profonde, voire gutturale, son coffre impressionnant, son ambitus très large, capable d’envoûter dans les graves et de flamboyer dans les aigus. Dans les airs d’opéra — Massenet et Saint-Saëns —, elle déploie son jeu avec une expressivité dramatique intense. 

- Irène Salas - Olyrix, mai 2018

"En Amnéris, la Française Aude Extrémo est la grande révélation de la soirée. Quel timbre intéressant, quelle souplesse dans la voix, avec un grave qui lui permet d'incarner aussi bien les rôles de mezzo (le registre aigu est clair) que ceux de contralto (sa Dalila bordelaise, la saison passée, a marqué les esprits)! Tout son dernier acte est de très haut niveau."
- Jacques Bonnaure, Opera Magazine, janvier 2017

"Aude Extrémo (Venus, Tannhäuser), sosie de Jean Harlow ou Zsa Zsa Gabor, ineffable d'intelligence musicale vocale, déploie les séductions les plus langoureuses et Dieu, que les mélismes influents de la version de Paris lui vont bien! "

- Christian Colombeau, Podcast journal, fevrier 2017

"Quel bonheur d’entendre enfin un des plus grands rôles du répertoire français reconquis par une interprète qui chante dans sa langue natale ! Après tant de Dalilas venues de l’est de l’Europe, il se présente aujourd’hui une artiste française capable de leur succéder ! Authentique contralto, Aude Extrémo n’a pas à s’inventer des graves, à poitriner ou à forcer, car elle a naturellement le timbre pour lequel Saint-Saëns a conçu son personnage. Et ses aigus sont tout aussi insolents, ce qui ne gâte rien. L’heure des grands rôles a sonné pour cette ancienne élève de l’Atelier lyrique de l’Opéra de Paris : Saint-Etienne nous la montrera bientôt en Isabella de L’Italienne à Alger, et la saison prochaine en Arsace de Sémiramis. Mais c’est dans le répertoire français que nous voudrions aussi et surtout la retrouver : Sylvie Brunet ne chante plus guère Dalila, mais la relève de Denise Scharley est désormais assurée."

- Laurent Bury- Forum Opéra, octobre 2015

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Carmen, Opéra de Lille

"L’une des belles surprises de cette soirée est l’interprétation tout en frémissements contrastant avec une belle assurance de la mezzo Aude Extrémo, qui semble tout étonnée, au moment des saluts, du tonitruant succès qu’elle remporte dans le rôle de Nicklausse noblement transcendé."

Catherine Jordy, Forum Opera, novembre 2018

"Est-il possible, dès lors, d'« exister » face à une telle Semiramide ? Aude Extremo, en Arsace, démontre que oui. La jeune mezzo fait elle aussi montre d'une aisance vocale déconcertante dans son rôle travesti. Une projection impeccable..., un timbre offrant ce qu'il faut de vibration, une réelle aisance scénique : la performance est de haut vol. Ainsi les duos Semiramide-Arsace, qui plus est portés par l'intensité de l'intrigue, sont de grands moments de volupté et d'harmonie vocale portée à quintessence (notamment dans le “Giorno d'orrore” de l'acte II)."

-  Pierre Géraudie, Olyrix, mars 2018

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